Jouets connectés – Mise en garde de la CNIL sur leur sécurisation

Jouets connectés – Mise en garde de la CNIL sur leur sécurisation

Comme tous les ans à l’approche de Noël, la CNIL rappelle quelques conseils sur les jouets connectés et en particulier leur sécurisation.

La CNIL recommande notamment de:
– vérifier que le jouet ne permet pas à n’importe qui de s’y connecter (vérifier que son appairage avec un smartphone ou sur Internet nécessite un bouton d’accès physique au jouet ou l’usage d’un mot de passe) ;
– changer le paramétrage par défaut du jouet (mot de passe, code PIN, etc.) ;
– sécuriser l’accès au compte en ligne attaché au jouet par un mot de passe fort et différent de vos autres comptes ;
– vérifier que l’objet dispose d’un voyant lorsqu’il est en écoute ou en transmission d’informations sur Internet ;
– en dire le moins possible au moment de l’inscription : par exemple, donner une date de naissance aléatoire si le système a besoin de déterminer un âge ;
– créer une adresse mail spécifique pour les jouets utilisés par l’enfant ;
– utiliser au maximum des pseudonymes au lieu du nom/prénom.

L’intégralité des conseils de la CNIL est à retrouver ci-dessous:
https://www.cnil.fr/fr/jouets-connectes-quels-conseils-pour-les-securiser

Annulation de procès-verbaux d’achat réalisés par des stagiaires du cabinet de la société requérante

Annulation de procès-verbaux d’achat réalisés par des stagiaires du cabinet de la société requérante

Dans un litige opposant la société CHRISTIAN DIOR COUTURE à ZARA (INDITEX et FASHION RETAIL) relatif à la contrefaçon d’une paire de lunettes de soleil (protégée au titre du droit d’auteur et du dessin et modèle communautaire non enregistré), la Cour d’appel de Paris a confirmé l’annulation de deux procès-verbaux d’achats réalisés par deux stagiaires au sein du Cabinet de la société requérante.

Les juges ont estimé que « l’absence d’indication dans le procès-verbal de constat d’achat tant en ligne qu’en magasin de la qualité de stagiaire du cabinet du conseil de la société Dior constitue une violation du principe de loyauté dans l’administration de la preuve qui affecte la validité de chacun des deux procès-verbaux de constat d’achat ».

Cour d’appel de Paris, Pôle 5 – chambre 2, 18 octobre 2019, n° 18/08962